mercredi 29 octobre 2008

De retour ?

Je reviens, je reviens... bientôt....

dimanche 24 août 2008

vvvvvVRRRROUUUUMMMMMMmmmmmmmm

promis, je viendrais en septembre plus longuement.
Depuis les restrictions, même les journées, les heures, les minutes, les secondes ont rétressies. résultat, le temps passe trop vite... lol... A Biennntôtttttt

dimanche 8 juin 2008

QUE DU BONHEUR

La semaine du 26 au30 mai fut pour moi une semaine riche en émotion et en découverte.

Formation en coaching... j'ai rencontré des gens qui fréquentent la même planète que moi.

Semaine forte qui m'a permis de mettre en ordre mes objectifs et d'avoir défini mes aspirations.

Je sais ce que je veux maintenant et je sais ce que je suis... une coach.

Cette semaine, j'ai remis de l'ordre dans mes notes et plus le temps passe, plus je sais que je suis coach... et plus ambulancière... J'ai trouvé ma voie.

J'ai découvert, au cours de cette formation, que je captivais l'attention lorsque je parlais, que l'émotion passait. C'est assez impressionnant. Je ne l'avais pas réalisé quand, le 2ème jour, suite à une de mes intervention, tout le monde semblait envouté... Il m'ont dit que j'avais un don de conteurs, de ceux qui savent captiver. Quand je parlais, on ne pouvait que m'écouter... WOUAHAOU... Pour moi, une piste a explorer...

J'ai l'impression de me découvrir depuis cette formation. C'est vrai que çà remue de l'intérieur, mais en positif, en constructif et c'est génial.

Je mets à profit le "blocage" de ma situation actuelle (toujours pas licenciée mais en procédure de licenciment qui s'éternise) et je m'entraîne au coaching. Ceci me permets de bien intégrer les outils qui nous ont été donnés lors de la formation.

Je suis coach et je me donnerai les moyens pour en faire mon métier. WOUHAI...!!!!

Et aprés ma semaine trés studieuse, le w.e. dernier je me suis balladée aux Gironis et là, que de beauté. La prairie semée il y a quelques temps avait fortement poussée. Un vrai bonheur de beauté. Des coquelicots et des bleuets se cotoient dans un champs de verdure. Ces couleurs magnifiques accompagnent un parfum, subtil et enveloppant à la fois, qui s'échappe de ces prairies. Le chant des oiseaux égaient nos sens. Et le bruit de fond de la circulation du périphérique à proximité fait penser aux bruits des vagues de l'océan qui se ferait entendre au loin.

mardi 29 avril 2008

J'ai eu peur

Ce matin je suis allée au Gironis avec princesse pour notre petite ballade et là horreur, des agents municipaux déchargeaient un monstre d'une remorque... une tondeuse. J'ai eu peur pour les herbes hautes et les fleurs qui égayent la nature.
Au grés de ma ballade, longeant les endroits où était passée la tondeuse, j'ai remarqué que la coupe était assez haute et c'était le tour du lac. A un moment, je suis passé à proximité de la tondeuse et du martien qui la conduisait. Je lui ai fait signe et il s'est arrété. Je lui ai demandé s'il allait tout couper et là, ô joie, ô bonheur, il m'a répondu par la négative. Il m'a dit que c'était la nouvelle politique de la mairie. Laisser un maximum de terrain en prairie. Ils n'utilisent plus de désherbant et ont semé de la prairie fleurie sur une partie du terrain de Gironis. Il a ajouter que la responsable des espaces verts était une écolo. Il a ajouté aussi que des personnes ne comprenaient pas et les accusaient de ne pas travailler comme il le faut.
Je lui ai dit bravo, que c'était une bonne chose. Et je suis partie tout contente à travers l'herbe hautes... en me mouillant les pieds.
Et depuis samedi, sur un petit rocher dans le lac, j'ai remarqué des tortues se prélassant au soleil... Samedi, j'en ai vu 3, de loin. Je me suis approchée et j'ai entendu 4 plouf. En faisant le second tour, j'ai revu les tortues au même endroit et là par contre j'en ai vu 4 ; 3 regroupées et 1 toute seule.
Les animaux peuplent un peu plus les gironis. il y a des canards : Cette année, il y a eu 12 naissances. Il y a des hérons cendrés qui sont magnifiques et qui ont l'air de s'y plaire. Et d'autres oiseaux viennent leur tenir compagnie
La ballade est chaque jour plus agréable.
... pendant que d'autres font fumer leur cerveau.

vendredi 25 avril 2008


Bon, OK çà fait 1 mois que j'ai déserté le lieu de petites bafouilles

Il fait beau mais je crois que çà ne va pas durer.

J'en profite pour aller me ballader avec Princesse. Je vais au lac de Gironis et là, ô surprise !
Ils n'ont pas coupé l'herbe sur le terrain. ils ont juste tondu autour du lac et tracé un accés qui va du terrain de foot au chemin qui fait le tour du lac. L'herbe, par endroit, arrive à la hauteur de mes genoux. Un moment, j'ai même perdu Princesse, je ne la voyais plus dans l'herbe. Savez-vous qu'il est fatiguant de marcher dans l'herbe haute, mais c'est si agréable. Et traverser des tapis de luzerne et de trèfle, quel bonheur ! C'est tout doux...
Un petit inconvénient quand même, aprés la pluie, les pieds sont tout trempés dans les chaussures.. et si on marche sur les mains, ce sera le bout du nez qui se mouillera...
Je crois qu'il y a une épidémie d'herbe qui pousse parce que dans la cité, ils font la même chose. Sur le terrain où Princesse va faire ces besoins, ils n'ont passé la débroussailleuse que le long du trottoir et l'herbe est aussi assez haute, pas autant qu'au Gironis, mais là, il y a aussi des orties. Bien sur, pour ramasser les crottes de la miss, ce n'ait pas toujours évident.
Vive l'herbe qui peut pousser, vivent les fleurs qui peuvent grandir et montrer toutes leurs beautés. C'est tout plein de couleurs et j'adore. En plus, c'est tout plein d'oxygène.

mardi 25 mars 2008

L'IMPORTANT, C'EST LA ROSE

il y a le ciel, le soleil et la ROSE







La ROSE... un bouquet de roses dans une ville ROSE...



ô Toulouse, ô, ô, Toulouse







Même Strasbourg a pris un parfum de ROSE.







Depuis le 16, même les nuages noirs sont ROSES.







ROSE ROSE ROSE







Allez les ROSES, au boulot maintenant














Petite fée ROSE, fais que la France sente bon la ROSE au prochaine présidentielle

Merci pour elle, merci pour nous tous qui y vivons

dimanche 2 mars 2008

Notre planète... mon coup de gueule continue



il parait que l'artique et antartique fondent plus vite que prévu.

le réchauffement de la planète, l'effet de serre que nous connaissons a débuté avec l'apparition de l'industrie, l'utilisation massive des déchets fossiles que sont le pétrole et le gaz.
Il est vrai que l'effet de serre a aussi une origine naturelle mais tout est en équilibre ou du moins tout était en équilibre.
La fonte de la calotte glacière était compensée par les chutes de neige reformant cette calotte et maintenant la température de l'atmosphère, des mers et du sol.
Cette température constante empêchait les glaciers de glisser trop vite et de plonger dans l'eau trop rapidement laissant ainsi le temps à la couche glacière de se reformer.
Le rejet en dioxyne de carbonne des volcans ne rompait pas cette équilibre.
Par contre, l'ajout de la pollution humaine, (l'industrialisation à outrance, de l'économie de marché tel que nous la connaissons) favorise le réchauffement la planète et est en train de rompre ce fragile équilibre.

Le réchauffement de l'eau provoque la fonte des glaciers de l'artique par dessous en s'infiltrant, ce qui a pour effet d'accélérer le mouvement du glacier vers l'océan. Ceci provoque des chutes de glace dans l'eau dont le niveau monte. Le dessus du glacier fond aussi à cause du réchauffement de l'atmosphère. les chutes de neige ne compensent plus les pertes de glace.
Dans l'antartique, la couche glacière est plus épaisse et le glacier reste mieux fixé au sol pour l'instant. Le problème est que l'eau s'infiltre par dessus du fait du réchauffement de l'air.
L'épaisseur du glacier est tel que l'eau n'atteint pas le sol mais gèle et en gelant augmente de volume et fait craquer la glace qui casse et tombe dans l'océan. Là aussi, le glacier n'a pas le temps de se refaire.
Les scientifiques ont vu par image satellite les bordures empêchant le glacier de glisser disparaitre et laisser ainsi des parties de glacier glisser plus facilement et plus rapidement dans la mer. Ils ont constaté une accélération du processus de fonte des glaciers avec une diminution de la reconstitution des glaces.
La fonte des glaciers augmente le niveau et le volume des mers mais provoque aussi l'augmentation de la température terrestre.
Le soleil se reflète sur la couche glacière et permet ainsi de rafraichir l'atmosphère et maintenir les tempèratures terrestres que nous connaissons (mais qui tendent déjà à augmenter).
Sur l'eau et la terre, le soleil augmente la température de l'atmosphère.
La diminution de la surface des glaces entraine donc une augmentation de la température faisant fondre les glaciers qui offrent moins de surface au soleil ainsi de suite.
Et l'augmentation des températures favorise les tempêtes, les ouragans, les inondations encore plus puissants, encore plus dévastateurs.



Lorsque les dirigeants des peuples de la terre ont réalisé que le plomb rejeté dans l'atmosphère était dangereux pour la santé, ils ont réagi et les scientifiques ont constaté ensuite une forte diminution de ce plomb dans l'atmosphère jusqu'à redevenir normal.

Ceci pour dire que l'homme peut encore réagir et agir pour arrêter ce processus de fonte des glaciers s'il le veut.
Nous approchons du point de non retour parait-il.
Les glaciers fondent plus rapidement que les prévisions ne le laissaient entrevoir. De profonds changements climatiques et atmosphériques sont à prévoir d'ici la fin de ce siecle. Ils commencent déjà.
Est-ce que l'accord de grenelle sera suffisant ? j'en doute.

Remarquez, je ne me fais aucun soucis pour la planète elle même. Elle a déjà connu des changements brutaux de climat et est toujours là.


Mais pour ceux qui vivent sur cette planète, que va-t-il se passer ?
Certains ont prévu leur fuite vers d'autre planète. En auront-t-ils le temps ? Et s'ils y parviennent, mettront-ils combien de temps pour la détruire ?

La nature nous montre qu'elle n'a pas besoin de nous mais nous, nous avons besoin d'elle.
Nous devons l'aimer, la protéger, la respecter. Nous faisons partie intégrante de cette nature que nous détruisons à petit feu. En cassant l'équilibre, en jouant aux apprenti-sorciers, en pensant pouvoir maîtriser cette nature, nous la détruisons et nous nous détuisons. Nous perdons notre âme.

Quoi faire face à toutes ces immenses cheminées qui rejettent dans l'atmosphère tous ces déchets qui détruisent la planète. Que faire face à ce pouvoir qui est donné à l'agent et qui incite à en gagner toujours plus au détriment de la raison, de la planète et de l'univers. Que faire face à ces dirigeants qui n'ont pas conscience de la gravité de la situation ou qui ne veulent rien voir ou savoir ?

Peut-on faire confiance aux générations qui arrivent et à qui ont a fait un cadeau empoisonné ?
Sauront-ils rétablir cet équilibre ?

Et encore je ne parle pas de la pollution de l'espace...

Bonne réflexion à tous

samedi 1 mars 2008

COLERE

Vendredi j'ai été interrogée par une agence de sondage.
Les questions portaient sur Sarkozy, à savoir si j'étais satisfaite de tout ce qu'il faisait, disait, ainsi que son 1er ministre. Toutes mes réponses étaient, bien sur, pas satisfaite du tout.
Puis il y a eu une série où je devais répondre si j'avais discuté de sujet d'actualité au cours de la semaine qui venait de s'écouler.
Et là, j'ai répondu non à toutes les questions.
C'est vrai que je n'ai personne sous la main pour dire ce que je pense ou ressens face à certains points de l'actualité.
Alors, je vais me lâcher.

Je suis en colère face à un mec irrespectueux des gens ,des situations, des lois, des institutions.
Il a peut-être le droit de s'énerver (chez lui), il a surtout un devoir de retenu et de correction en tant que citoyen d'une part et président de la république d'autre part.
Je suis en colère face à un mec qui dit faire du social alors que tout est fait pour demander plus, encore plus et toujours plus à ceux qui ne peuvent plus donner, à ceux à qui on enlève ce qu'ils n'ont plus et qui se retrouvent dehors avec des enfants parfois.
Je suis en colère face à un mec qui s'en fout que des citoyens ne peuvent plus se soigner, plus manger, plus se loger.
Je suis en colère face à un mec qui à commencé son mandat en s'octroyant une augmentation de revenu honteusement importante alors que la pauvreté existe dans ce pays. Elle aussi augmente de façon importante.
Je suis en colère face à ces dirigeants qui ne connaisse pas le peuple.
Je suis en colère face à ces dirigeants qui ne pense qu'à enrichir et protéger ceux qui sont loin d'être dans le besoin, ceux qui n'ont aucune honte de profiter de façon malhonnête de bien ne leur appartenant pas et qui s'en sorte avec un énorme parapluie protecteur, les mettant à l'abrit de la justice et du besoin.
Je suis en colère face à tous ces super nanti qui en veulent toujours plus au détriment de tous ceux qui oeuvrent, qui triment, qui mettent en jeux leur santé, leur vie pour que les patrons en ramassent encore et toujours plus.
Je suis en colère face à ces actionnaires qui se partagent tout le gateau sans en laisser une seule miette et qui en demandent toujours plus.
Je suis en colère quand j'ai entendu que la salade était payée 15 centimes d'euro au producteurs pour être vendu à plus d'1 euro. Ces pauvres hyper marchés (heu, leurs PDG) ont le culot de trouver des excuses pour justifier l'importance des augmentations des produits alimentaires de premières nécessité.
Et je ne parle pas des sans-papiers. Cette histoire de cota est profondément inhumaine.

Nous sommes toujours au moyen àge.
Il y a toujours les gens du peuple qui sont écrasés par les taxes, les charges de travail qui leur permettent de survivre pour ceux qui ont de la chance de travailler. Il y a toujours les "grands" qui sont là pour profiter du labeur de leur "gents", pour s'enrichir toujours plus, pour écraser encore plus les "petits".
Il y a toujours les petits qui triment pour que les gros s'enrichissent, rien a changé, c'est toujours la même chanson.

Et que dire de ces dirigeants d'industrie qui préfèrent polluer la planète plutôt que de renoncer au moindre petit profit.

Et quoique qu'on fasse, quoique qu'on dise, nos dirigeants s'en foutent complètement. Nous sommes tous de pauvres cons.

Et si je me permets cette colère c'est que j'ai voté mais pas pour ce grossier personnage.

jeudi 31 janvier 2008

Comment allez vous ?...



...Vous lecteurs assidus et si discrets....

Moi je va bien pourtant je ne jevamine pas... fallait la trouver celle là !!!

je vais bientôt changer de statut. De salariée en arrêt maladie, je vais devenir chômeuse. Vous croyez que je vais gonfler le taux de chômage qui parait-il baisse ?

Mon dossier pour l'épaule passe enfin en commission. Ce matin le médecin qui doit étudier ce dossier m'a appeler pour savoir si j'allais vraiment être licenciée. Je lui ai répondu que c'était une certitude, puis j'ai appelé mon patron pour lui demander de lancer la procédure de licenciement, avec une inaptitude faite par le mèdecin du travail.

C'est-y pas beau çà, une salariée, déléguée du personnel, qui fixe les règles de son licenciement.

Bref, çà bouge enfin pour moi. Tout arrive à qui sait attendre n'est-ce pas.

Si tout se passe comme je le pense, tout début Mars, je vais endosser la veste de chômeuse.

Cà va me laisser le temps de finir le rangement que j'ai entrepris dans la chambre-bureau... Je l'espère... C'est plus long que je ne le pensais parce qu'il y en a des papiers, journaux, bouquins à trier, à classer et à ranger. Tout çà en evitant de me faire mal à l'épaule parce qu'elle n'apprécie pas toujours ce que je fais et m'oblige parfois à m'arréter 2 ou 3 jours.

Bref, je ne m'ennuie pas.

Et bisous à tous

dimanche 27 janvier 2008

Dialogue entre 2 inconnus

C'était Mardi dernier, en fin de matinée.
Elle gare sa voiture, en descend et la verrouille à l'aide du bip contenu dans la clé. Il lui reste 2 à 300 m pour arriver à destination.
Elle entend une voix masculine demander :
- avez vous l'heure s'il vous plait ?
Elle se retoune et aperçoit un homme d'une trentaine d'année. Elle sort son tél portable de son sac :
- il est 11h10.
Comme elle s'éloigne quand il lui demande, en lui emboitant le pas :
- je peux vous poser une question ?
Surprise, elle le regarde et lui répond :
-oui.
- vous faite du sport ?
Amusée elle lui dit :
- oui, de la marche à pied.
Elle continue de marcher. Elle entend :
-je peux vous poser une autre question ?
Ele acquiesse encore
- vous faite un autre sport, je me trompe ?
Elle, avec un grand sourire
- j'ai fait de la natation, il y a longtemps.
Elle marche toujours d'un bon pas et attend la suite.
Elle entend :
- Parce que vous êtes musclée
Elle ne s'attendait pas à celle-là, on ne lui avait jamais fait encore. Elle continue sa marche, toujours amusée.
Il continue :
- oui, vous êtes drôlement musclée
Il commence à lui poser la main sur son épaule, touche le bras.
Elle :
- doucement, là, on ne touche pas
- mais tu es musclée, s'exclame-il
Elle continue toujours son chemin et il l'accompagne toujours.
Petit silence puis il lui sort :
- dis-moi petite, tu as quel âge ?
Là, elle s'arrête, le regarde droit dans les yeux et lui répond en riant :
- Moi ? j'ai 54 ans, Pourquoi ?
lui :
- non, c'est pas vrai !
Elle, qui avait repris son chemin :
- Mais si.
Lui
- Tu fais beaucoup plus jeune et puis tu es bien musclée
Il recommence à lui tater le bras. Elle se dégage, toujours amusée et lui dit :
- tu me laisse maintenant
Mais il continue. Alors, elle s'arrête de nouveau, le regarde bien en face d'un regard dur, dont elle a le secret. Là, en détachant bien les mots, calmement, elle ajoute :
- Stop ! Cà suffit.
Et elle repart sans se retourner. Il ne la suit pas.
Il fait beau. Elle réprime une envie de rire et d'un pas léger, elle franchit les derniers mètres qui la séparent de sa destination.

Ben voui, elle, c'est moi... et lui, je n'en sais rien.

C'est marrant de déambuler en ville. Même pas eu peur !

jeudi 24 janvier 2008

UN 24 JANVIER



24 janvier....




Aujourd'hui, à la radio, il a été fait référence à plusieurs personnalités décédées ou pas, toutes nées un 24 janvier.




Ils ont oublié quelqu'un de trés important, né un 24 janvier, qui nous a quitté il y a 6 ans. C'est vrai qu'il ne le connaissaient pas et croyez moi, ils ont raté quelque chose.




Denis n'est plus là et sa présence me manque. Le coté relationnel, l'échange verbal, le toucher, les taquineries, sa voix qui chantait souvent, cette force qui lui donnait son sourire, l'écho de son rire Denis l'a emporté avec lui. Et cette absence là ne peut pas être interrompu par un coup de fil ou un mail. C'est ce qui la rend si difficile à vivre parfois.




Certains ont dit, d'autres l'ont surement pensé, que la vie de Denis avait été inutile, faite de difficultés, de souffrances et de frustrations. Bien sur, je n'ai jamais été d'accord parce que Denis savait donner de l'amour.


Denis était un rayon de soleil. Ces mots sortent de la bouche des éducateurs de Lavaur. Tout le monde aimait Denis à Lavaur, que ce soit le personnel, les résidents ou leurs familles. Je n'entendais que du bien de Denis. Sa gentillesse, l'attention qu'il portait aux autres, l'aide qu'il apportait, toujours avec le sourire, toujours avec un petit mot gentil le personnalisait et le rendait encore plus attachant.


Je l'ai vu caresser la joue d'une copine en fauteuil qui avait de la peine, je l'ai vu se précipiter pour ramasser une serviette qu'avait laissé tomber un copain en fauteuil, je l'ai souvent entendu rire, je l'ai souvent entendu chanter, je l'ai toujours entendu dire sincèrement "çà ne fait rien, ce sera une autre fois" quand un projet tombait à l'eau et il passait à autre chose. Il pratiquait la tolérence.


Denis était un battant, il l'a montré au cours de sa maladie. Denis était un altruisme et était heureux de rendre service, de faire plaisir, d'être là tout simplement. Et je ne pense pas me tromper si je dis qu'il était heureux de vivre malgré la souffrance qui l'emprisonnait parfois brutalement.


Denis était un ange desendu du ciel qui, un jour, a du repartir là-haut.




A travers cet hommage je voudrais aussi m'adresser à Yvan, Linda et Laurence qui ont subit cette vie dont Denis était le centre.


Je voudrais vous dire combien je suis fière de votre parcours, combien je suis fière de vous.


Je n'ai surement pas toujours été à la hauteur. J'ai fait des erreurs. La vie n'a pas été facile pour vous et vous vous êtes construits tout seul.


Aussi je vous demande pardon à tous les trois si je vous ai fait souffrir par mes absences, ma non disponibilité, mes cris, mes paroles injustes parfois, mes colères. J'espère avoir su vous donner un peu de tendresse et d'amour.


Dieu sait combien je t'aime, toi Yvan, toi Linda, toi Laurence.




VOUS ETES MES AMOURS